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rhinite vasomotrice

20 janvier 2009

4 mois en pleine forme

presque 5 mois sans maladie ! fin aout, septembre, octobre, novembre, decembre, debut janvier. Le bonheur. Jusqu'a hier ou tout a recommencé violemment. Pas trop compris pourquoi. J'ai pourtant été exposé au froid plusieurs semaines sans aucun symptomes, Pourtant , en décembre j'ai fait du sport comme un fou, ça m'a rien fait de mal. J'avais une super pêche. ou alors, peut etre que j'ai grillé mes reserves justement.

J'ai bien fait attention au froid, bien habillé, j'ai même mis deux pantalons pendant un temps, bien fait attention a l'alimentation, solide petit dejeuner, peu d'alcool, pas trop d'exces ( sauf noel et le 31 ).

La seule erreur que je pense avoir fait, c'est couché tard, ( 1h00 du matin, minuit, etc...) 3 ou 4 jours de suite malgré la fatigue que j'ai ressenti. Là, je me suis dit, ho ho, erreur mon pote. D'autant plus que certains signes de la grosse fatigue étaient là depuis quelques jours. Cernes, douleur au nez genre bouton de fievre, etc...)

Donc dimanche, j'ai senti l'abattement, quelques eternuement, et hier, ça a été ma fête. le coté droit dans un état lamentable. Douleurs épouvantables, photophobie, des kilos de mouchoirs dans la poubelle. enfin bref, le truc tres méchant.

Ceci dit, ce qui est encourageant, c'est que les techniques respiratoires apportent un mieux, (sans guérir vraiment), et que aujourd'hui, le coté droit est guérri. Pas le gauche hélas qui a pris le relais.

En combinant l'Ibuprofene ( nurofen ) et les pastilles pour la gorge, l'inflamation est réduite, et ne se transmet pas au reste du corps. J'ai évité les vaso-constricteurs pour que l'infection eventuelle soit combattue plus efficacement. Le risque étant la transmission au reste du corps a cause de l'ecoulement de larmes, etc... important. Ceci dit, pas de complications pour l'instant. Cela semble évoluer vers une guérison assez rapide.

 

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12 août 2008

4 heures du matin

Heure de la nuit au jour
Heure du flanc droit au gauche
Heure pour avant la trentaine.

Heure balayée sous le chant des coqs.
Heure où la terre semble nous chasser.
Heure où nous glace le souffle des étoiles éteintes.
Heure de qu'est-ce qui restera-bien-de-nous.

Heure vide,
sourde, aride.
Fond du fond de toutes les autres heures.

Personne n'est vraiment bien à quatre heures du matin.
Si les fourmis sont bien à quatre heures du matin
Bravo les fourmis. Mais que viennent vite cinq heures
Si tant est que nous devons survivre

Wislawa Szymborska 1957

depuis 2 jours, vers 4 heures du matin, je me reveille et je me tourne pour dormir sur le coté droit. Aussitôt, mon oeil gauche me brule et je sens une douleur brulante dans le nez. Au bout d'un moment c'est si insupportable que je suis obligé de me tourner a nouveau pour finir la nuit sur le coté gauche, l'oeil au chaud dans l'oreiller. Au levé, je renifle et je ne peux qu'attendre midi que les symptomes disparaissent a peu pres.

9 août 2008

Prevention

Mon meilleur remede, c'est d'eviter de tomber malade.
La nuit, je ne me découvre jamais, quite a énormément transpirer.
J'ai découvert également que je mangeais mal, que je manquais de fruits par exemple, et qu'il est possible que je fixe mal le fer ( carence martiale ) . Donc je multiplie les source de fer et je me méfie du café et du calcium par exemple, qui gene la fixation du fer (ne pas consommer en meme temps). J'ai donc modifié grandement mon alimentation.
l'Hiver, il m'arrive d'etre exposé a un grand froid. Apres une reflexion sur la thermodynamique, je me suis dit qu'a un grand froid, il faut peut etre opposer un grand chaud. Donc apres une journée au froid, je prends une douche tres chaude.
J'ai aussi adopté la cagoule Canadienne. Pas tres beau, mais tres efficace car elle tient les fosses nasales au chaud.
J'ai pris l'habitude de bien boire également, ce qui prévient les complications.
Enfin, j'ai entrepris de regler les problemes dentaires qui maintenaient un foyer infectieux important pres du nez et des yeux. A l'heure actuelle, il me reste une infection dans la machoire qu'il va falloir traiter par un curage. Mais j'ai pas encore ue le courage de m'y attaquer.

9 août 2008

les pistes a suivre...

un généraliste m'a signalé un jour que j'avais une grosse glande thyroide. Je ne sais pas si c'est lié, mais comme j'ai la sensation de me refroidir en dormant, de mal supporter la chaleur, peut etre est-ce lié a un dysfonctionnement de cette glande, ou a un fonctionnement particulier.

Le mental semble etre tres important dans cette affection. Le fonctionnement ressemble a celui de l'asthme. Un fonctionnement anxieux, lié à une peur de mal respirer ou quelquechose comme ça. Peur de ne pas dominer le mal. Il me semble que certains facteurs accroissent le mal sans que je sache dire quoi. En disciplinant les pensées, j'arrive a suspendre un instant les symptomes. Il est même arrivé que la guérison arrive rapidement.

Le refroidissement nocturne est normal. Il commence vers 19h00 et s'inverse vers 4h00 du matin. Mais j'ai la sensation de me refroidir trop. Mon coeur descendant au repos a moins de 50 battements par minute, il y a peut etre un probleme de température à étudier.

9 août 2008

Mes solutions actuelles

Ce qui fonctionne pour moi : il s'agit de traiter à la fois l'esprit et le corps. Le mal semble en effet profiter de plusieurs failles à la fois dans le systeme immunitaire, mais aussi dans notre faiblesse psychologique.

- Dédramatiser : en parler avec ses proches, expliquer calmement ce qu'on a. Ne pas s'enfermer, utiliser des lunettes de soleil si necessaire, mais sortir et faire au mieux ce qu'on doit faire. Cela évite de creer une psychose, ou des reflexes d'évitement, voire une anticipation des situations angoissantes qui degenere en phobie. Paradoxalement, c'est une forme de lacher prise qui diminue le stress due à la maladie et permet au corps de mieux lutter. Ne plus s'inquieter.
- ne pas trop se moucher. Si les circonstances le permettent, laisser du repos au nez sans se moucher. ça limite l'inflamation des muqueuses.
- Lavage de nez : dés les premiers symptomes au niveau nasal, je rince les fosses nasales plusieurs fois par jour avec deux produits piqués a bébé ! il s'agit de flacons dosettes plastique a usage unique, on injecte le produit dans le nez en prenant garde que cela gicle bien dans les fosses nasales ( et ne retombe pas tout de suite ) puis on mouche doucement. j'utilise PRORHINEL, tres efficace et pas d'effets secondaires mais ne pas en abuser, pour désinfecter, et du serum physiologique simple de temps en temps pour simplement rincer.
- eau minerale : jusqu'a un litre par heure pendant la crise. cela permet d'enormement évacuer et d'accelerer la guérison.
- le chaud ; douche chaude, effet immédiat mais tres temporaire ; boissons chaudes, tisanes de verveine, menthe, etc... parfois dans un thermos pour l'emporter, tres efficace, surtout l'hiver, mais limité.
- la respiration : il semble que l'aération des fosses nasales soit importante pour aider la guérison. Je respire donc d'une maniere differente et tres profonde, la machoire inferieure legerement relevee, l'air entre par le haut de la bouche, longe le palais et ventile l'arriere nez. Si on le fait bien, on finit par bailler.
- se méfier des courants d'air mais ne pas en faire une phobie non plus. Prendre les courants d'air comme une occasion de mieux respirer et non pas comme une raison d'etre plus malade. Traiter le froid de la meme maniere. Le froid ne rend pas malade. Il est même plutôt sain car moins favorable aux microbes qui ne lui resiste pas. Ceci dit, il nous oblige a dépenser de l'énérgie pour réchauffer le corps ( celui ci doit rester à une bonne température pour fonctionner)  Si la température reste vivable ( au dessus de zéro ) respirer largement par la bouche.
- se reposer. C'est un impératif. Si on ne le respecte pas, la maladie va nous obliger à nous reposer. La fatigue joue un grand role. Il est difficile de dire ce qu'est cette fatigue. Des ressources s'epuisent et il faut les reconstituer.
-A table, le fait de macher fait un grand bien et diminue grandement la douleur sous l'oeil ainsi que les symptomes, sans entrainer de guérison. C'est une sorte de massage naturel. Il m'est arrivé de macher du pain juste pour bénéficier de ce bien. Partant de ce principe, il m'arrive de prendre 5 minutes pour effectuer un massage du visage. C'est tres benefique, et cela permet de relaxer, ce qui diminue la tension créée par la maladie.

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9 août 2008

Les médicaments

Au bout de 40 ans, je suis persuadé que notre solution n'est pas dans les médicaments. Néanmoins, j'en ai essayé quelques uns, certains sont efficaces ponctuellement, pour dépanner quand on a pas le choix, un rendez vous important, etc...

- DENORAL , a l'époque ou il était autorisé à la vente, pour secher le nez. C'etait puissant au point de secher toute la tête, au point de donner mal a la tête justement. Tres déconseillé, vasoconsticteur trop puissant.
- BALSOLENE : j'ai essayé ensuite les inhalations, dans un bol d'eau bouillante, mais les résultats ne sont pas probants. J'ai aussi essayé l'Eucapyptus en feuille dans de l'eau bouillante. Pas terrible.
J'ai utilisé quelques successeurs du BALSOLENE, mais sans vrai succes.
- ASPIRINE, pour diminuer la douleur, avant de me rendre compte que ce n'est pas un médicament si innofensif que ça. j'ai donc remplacé par le DOLIPRANE.
- HOMEOPATHIE : j'ai abandonné, ça n'a jamais rien fait
- HUMEX : pas extraordinaire.
- FERVEX : sans interet pour moi
- médicaments a base d'IBUPROFENE ; résultat assez interessant, sur 4 jours.
- NASONEX; NASACORT, suite à une consultation chez un bon ORL, pulvérisation nasale. permet d'éviter les récidives, mais ne constitue pas une solution a mon avis.

9 août 2008

Complications

La premiere complication rencontrée, c'est l'aspect chronique. Donc de violentes inflamations, des brulures du nez, des yeux, etc...
Ensuite, a force d'avoir le nez blessé, j'ai contracté le virus de l'herpes, localisé dans le nez et qui évolue spontanément lors de grande fatigue ou de gros stress. Comme j'ai les yeux parfois irrité, et que j'ai mal géré mes lentilles, un de mes yeux a été touché par cet herpes et j'ai donc connu des kératites herpetique assez graves et toujours suceptibles de revenir.
J'ai fait parfois des sinusites, la rhinite chronique enflammant les sinus.
Enfin, j'ai fait des otites a force d'etre totalement enflammé au niveau du nez et des sinus.
Il m'est arrivé aussi parfois de faire des bronchites ou des laryngites.
Il semble qu'un foyer de microbes reste en veille et évolue de maniere opportuniste quand les circonstances deviennent favorables.

9 août 2008

Mes symptomes de la rhinite

Nous sommes nombreux a vivre cette maladie. Nos symptomes sont parfois différents et plus ou moins intenses. La séquence de la maladie est souvent la même, mais ce n'est pas obligatoire. En fait, c'est pour ça qu'elle est difficile a cerner. Elle peut changer de forme, avoir des causes diverses, intervenir par temps froid, par temps chaud, et semble exploiter des failles diverses de notre systeme de défense. Enfin, il semble parfois qu'on la confonde avec un simple rhume, ce qui ajoute à notre confusion.

sequences type numéro 1
je commence par eternuer une ou deux fois dans la journée, vers le mercredi, apres une fatigue particuliere (gros stress, temps tres froid, pluie sur la tete, couché trop tard, pieds mouillés, grosse fête avec alcool, etc...) le lendemain, j'ai un coup de pompe avec une sensation d'abatement, ou un derangement nerveux (ennervement sourd, tension au thorax, etc...) ; le lendemain, la rhinite attaque d'un coté, souvent le gauche. Assez rapidement, ça peut bruler dans le nez ( pendant longtemps, j'ai cru que c'était les sinus, mais non, c'est bien la cavité nasale au départ. ) avec des pointes de douleurs assez vives. ( il m'est arrivé de me taper la tête contre un mur ) ; la douleur est localisée plutot vers le haut du nez, un peu en dessous de l'oeil. Le massage avec le bout des doigts peu diminuer la douleur et les symptomes. L'oeil supporte mal la lumiere, on recherche l'ombre. Il faut se moucher sans arret.

autre sequence possible :
exposé a un agent irritant ( sciure de bois, poussiere dans l'oeil, shampoing dans l'oeil, etc...) le nez se met a couler et entraine immédiatement tout le processus, sans eternuement.

symptomes particuliers :

Au moment du pic de la crise, il devient inutile de se moucher, l'eau coule au point de faire une flaque. Il m'est arrivé de poser du sopalin sur la table et de laisser couler, fataliste.   
Les yeux deviennent hypersensibles. Mais il s'agit aussi d'une hyperémotivité. Par exemple, le regard de quelqu'un peut déclencher des larmes, la vision de poussieres en suspension dans un rai de lumiere, l'idée même d'etre confronté a la pluie froide, etc...
Souvent, la respiration est difficile avec une sensation d'essouflement assez important et une certaine fatigue. Il peut arriver que des complications s'ajoutent. Parfois, la rhinite évolue vers une sorte de sinusite ; la face est un peu douloureuse. En période hivernale, cela peut dégénerer en laryngite, bronchite, etc...

Le symptome le plus désagréable est la pointe de douleur, qui revient toute les deux minutes pendant le plus fort de la crise ; différent des sensations allergiques ( palais qui démange, nez qui pique, etc...) cette douleur semble etre comme une forte inflamation de la muqueuse nasale. Cela peut eter incapacitant au point de ne pouvoir rien faire du tout à part s'enfermer pour ne plus voir personne.

Le lendemain, les symptomes diminuent un peu, mais la rhinite attaque de l'autre coté. La crise la plus violente dure un jour, dans le meilleur des cas, les symptomes disparaissent au bout de trois jours. Dans le pire des cas, ça dure une semaine.

9 août 2008

Mon experience de la rhinite.

J'ai 40 ans et je suis atteint de ces rhinites depuis l'enfance ; aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été malade. J'ai raté de nombreux jours d'école, cloué a la maison, incapable d'ouvir les yeux tellement ils me brulaient, innondés de larmes, le mouchoir ( en tissu à l'époque ) trempé, collé au nez. Je pense que cela a pu faire jusqu'à une crise de qulelques jours par mois, soit au moins 10 semaines cumulées de maladies par an.

J'ai raté pas mal de jeux avec les copains aussi, n'osant pas sortir avec mon mouchoir, me heurtant a l'incompréhension des autres, au point de craindre leur regard, restant derierre les carreaux pour les ecouter et les regarder s'amuser.

Quand j'étais enfant, le traitement était simple : rester à la maison avec un mouchoir. Devenu adulte, j'ai commencé à chercher de quoi me soulager, des médicaments, sans jamais en trouver un de miraculeux.
Ce qui a mieux marché, c'est de comprendre ce qui se passe, et de développer des stratégies pour soulager.

J'ai fini par mettre un nom, provisoire je pense, sur ce mal, la rhinite vasomotrice chronique.

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rhinite vasomotrice
  • je suis atteint de rhinite vasomotrice ; une sorte de rhume non allergique, revenant de maniere chronique et qu'il est difficile de soigner. les causes sont difficiles a trouver et les remedes rares. Ce blog est destiné a partager l'experience
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